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Le mystère de l’île aux cochons
UNE EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE

De gauche à droite en partant du second rang : Charly Bost, Fabrice Le Bouard, Yves Cherel, Cédric Marteau, Adrien Chaigne, Bertrand Lachat, Michel Izard et Jérémy Tornos.

Charles-André Bost – Centre d’études biologiques de Chizé (UMR 7372 CNRS), La Rochelle Université
Fabrice Lebouard
– Technicien Réserve naturelle nationale des Terres australes françaises
Yves Cherel –
Directeur de recherche, Centre d’études biologiques de Chizé (UMR 7372 CNRS), La Rochelle Université
Cédric Marteau – Directeur de l’Environnement, directeur de la Réserve naturelle nationale des Terres australes françaises (TAAF), chef de Mission 
Adrien Chaigne – Agent Réserve naturelle nationale des Terres australes françaises
Bertrand Lachat – Journaliste cameraman TF1
Michel Izard – Journaliste TF1
Jérémy Tornos – Doctorant – Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (UMR 5175 CNRS), Université de Montpellier, EPHE, Université Paul Valéry Montpellier 3, IRD

L’île aux Cochons est un des lieux les plus isolés de la planète. Elle fait partie de l’archipel Crozet dans
les Terres Australes françaises au sud de l’océan Indien dans une zone sous l’influence climatique de
l’Antarctique. C’est une réserve naturelle intégrale sans aucun habitant. Personne n’y avait posé le pied depuis
1982. Elle abritait la plus grande colonie au monde de manchots royaux : 500 000 couples
reproducteurs. 
En décembre 2016, des photos aériennes ont montré que la population avait chuté de 88%. Il ne
restait plus que 60 000 couples. Un déclin inattendu et inexpliqué. Pour résoudre cette énigme une
mission scientifique est envoyée sur place.
En novembre 2019? 6 chercheurs accompagnés par 2 journalistes débarquent et plantent leurs tentes
pendant 5 jours au cœur d’une nature complètement sauvage. Ils vont travailler en binôme sur 3
hypothèses.
1) La piste alimentaire. Un manque de nourriture pourrait être l’explication. Ils vont poser des
balises pour suivre les trajets des manchots.
2) La piste d’une épidémie qui aurait pu décimer les manchots. Ils vont faire des prélèvements
de sang et de salive.
3) La piste des prédateurs. Des chats introduits au XIXème siècle, pourraient causer des ravages
sur les poussins.
Les nombreuses informations récoltées n’ont pas permis de déterminer les causes exactes du déclin.
On ignore quand il a eu lieu. L’étude des données est toujours en cours.
Constat le plus frappant : la colonie, même réduite, est en très bonne santé aujourd’hui. L’île aux
Cochons reste un havre foisonnant de vie.
Le mystère demeure !

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