Un projet avec le FIFV

En 2023, pour la 1ère fois, le festival avait décidé de mettre à l’honneur un pays en lui consacrant une partie des expositions. Le Chili a été ce premier pays. En lien avec le Festival International de la Photographie de Valparaíso (FIFV), le festival a accueilli, sur la rive de Léchiagat, cinq photographes chiliens qui, à travers diverses problématiques, défrichent un Chili post dictature : Rodigro Gomez Rovira, Cristobal Olivares, Sébastian Rojas, Colectivo Migrar et les Résidences du Festival de Valparaiso. C’était une grande chance pour le festival L’homme et la mer.
En effet, si en 2024, le FIFV ne sera pas physiquement présent, nous profiterons de cette année pour travailler à un projet en commun entre les deux festivals.

Le Festival International de la Photographie de Valparaíso est un festival international dédié à la création, ce qui est unique et formidable. Nous avons la grande chance de pouvoir travailler et échanger avec Rodrigo Gomez-Rovira, le directeur général et artistique du FIFV pour construire un projet commun. C’est passionnant mais cela demande un peu de temps, de la réflexion et de l’imagination.

A ce jour, une chose est certaine et partagée, le but de ce partenariat n’a pas d’autre objectif que de montrer que l’humanité est une dans son immense diversité et que, pour s’en rendre compte, il ne faut pas hésiter à partager avec l’autre son histoire, sa culture, son regard. C’est bien ce que nous vous proposerons en 2025.

Ci-dessous Rodrigo Gómez Rovira, directeur général et artistique du FIFV, présente le Festival International de la Photographie de Valparaíso.

« Le Festival International de la Photographie de Valparaíso est un rendez-vous dédié exclusivement à la création photographique, ce qui le rend unique en son genre. C’est depuis Valparaiso que nous voulons penser et regarder notre temps. Notre projet s’articule dans le mouvement permanent, l’expérimentation, l’erreur et la prise de décision qu’impose la création artistique.
L’image photographique est notre grammaire, qui nous permet de lire et d’écrire le monde dans lequel nous vivons avec une volonté d’être conscient de notre existence.
Depuis 14 ans, nous organisons des résidences, des ateliers, des expositions, des dialogues, des brigades photographiques, des médiations des activations avec le monde de l’éducation, des éditions de livres ou des installations, toujours en collaboration avec les artistes invités.
Nous voulons mettre en œuvre toutes les possibilités qu’offre la photographie et comprendre ses limites.
Proposer une écriture visuelle réfléchie et sincère pour la construction d’un regard critique.
Confronter notre identité à différentes visions.
Créer au fil du temps une mémoire active de notre époque.
Plus qu’un festival de photographie, nous voulons être un festival d’expériences, où les images et leurs utilisations sont prétextes à des expériences de vie.
Où l’humain est au cœur de nos préoccupations.
Nous voulons nous poser des questions et ainsi enclencher des processus artistiques collectifs, provoquant de véritables rencontres entre les participants et la communauté, livrant un point de vue poétique et politique. »