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2024 – Les grandes fêtes des langoustes
Dès le début des années 1920 le port de Léchiagat armait une importante flottille de sloops langoustiers.
En 1930 le comité des fêtes, composé essentiellement des commerçants locaux décide de créer une fête pour rendre hommage aux filles des marins embarqués à bord de ces magnifiques bateaux. Celles-ci portaient toutes la coiffe et le costume bigouden dans ces années de l’entre-deux guerres. Ces fêtes donnaient lieu à de nombreuses réjouissances : bal et élection de la reine et des demoiselles d’honneur, un grand défilé avec chars et fanfare, régates, jeux nautiques etc…
Après une interruption de 1940 à 1945, les fêtes reprennent en 1946 jusqu’à 1954. Nouvelle interruption et nouvelle reprise en 1965 sous l’impulsion d’un nouveau comité des fêtes, les reines ne portaient plus la coiffe dans la vie de tous les jours. La dernière fête aura lieu en 1968.
Remerciements aux personnes ayant communiqué des documents et informations.
La fête des langoustines
Les fêtes des langoustines qui se sont déroulées au Guilvinec de 1926 à 1932, donnaient lieu à des
réjouissances auxquelles participait la population tout entière, on dénombrait plusieurs milliers de personnes.
Au programme de ces fêtes, figuraient le bal avec élection de la reine et de ses demoiselles d’honneur, un grand défilé avec chars et fanfare, des jeux nautiques et des régates de bateaux à Voile et à vapeur.
Ces fêtes prirent fin en 1932, victimes de leur succès, l’organisation demandait des efforts trop importants qui reposaient sur un petit nombre de personne. La fête des langoustines reprendra une seule fois en 1949, un groupe folklorique est créé en 1950. Il renoua avec la tradition de l’élection d’une reine, mais l’élue ne portait plus la coiffe dans la vie de tous les jours.
Remerciements aux personnes ayant communiqué des documents et informations.
2023 – Les thoniers du port du Guilvinec construits avec 1960
Avant la seconde guerre mondiale, au port du Guilvinec-Léchiagat, il n’existait qu’un seul thonier à voile immatriculé au Guilvinec. Il s’agissait du Men-Meur, dundee construit en 1924 à Camaret.
Dès l’après-guerre, le port se lança dans la construction de chalutiers polyvalents appelés malamoks, nom breton de l’oiseau pélagique, le pétrel fulmar. Ces malamoks pratiquaient la pêche saisonnière du maquereau de dérive dès la fin de l’hiver, puis ils armaient pour le thon dès le mois du juin et ce jusqu’à mi-septembre. La période hivernale était consacrée au chalutage.