Revue de presse mai 2023
« Ce festival permet d’ouvrir des fenêtres » : au Guilvinec, le Chili au cœur de L’Homme et la mer
Le festival photographique de L’Homme et la mer est désormais lancé dans les rues du Guilvinec et de Treffiagat (Finistère). Ce samedi 27 mai 2023, de nombreux artistes sont invités à rencontrer le public, au Centre des loisirs et de la culture, de 10 h à 13 h. Parmi les présents : une délégation de photographes chiliens, invités spéciaux du festival bigouden.
Rodrigo Gómez Rovira est directeur du festival de photo Valparaíso au Chili depuis sa création en 2010. Il est actuellement au Guilvinec (Finistère) en tant qu’invité du festival photo L’Homme et la mer où il expose.
Comment et pourquoi avoir créé le festival de photo de Valparaíso ?
Je suis devenu photographe en France, durant l’exil de ma famille, au moment de la dictature. Ici, il y a une culture des festivals photographiques. De retour au Chili, je me suis rendu compte que ça n’existait pas. Pourtant, ce sont des moments de liens, de rencontres de la profession et avec le public. Valparaíso, où je vis, s’y prête bien : c’est un lieu avec une force particulière, en mouvement permanent.
Ce festival est d’abord un temps de création. Nous n’invitons pas à exposer, mais à travailler avec nous, à réfléchir à notre époque depuis Valparaíso. C’est un festival d’expériences, où l’on vient essayer des choses, se mettre en danger, le faire ensemble.
Que vous inspire votre présence au Guilvinec, comme invité du festival de photo L’Homme et la mer ?
C’est le signe de la rencontre, de la volonté de partager. Ce festival permet de montrer des images d’ailleurs, d’ouvrir des fenêtres, de perturber le quotidien dans le bon sens du terme. Nous sommes tous les deux des ports, face à la mer, et nous avons cette volonté commune de partage.
Quels sont les thèmes présentés par le Chili au Guilvinec ?
Nous avons choisi cinq séries de photos. Je voulais qu’elles représentent différents endroits du Chili, qui fait 4 200 kilomètres de long. Il y a notamment, parmi ces séries, celle du collectif Migrar, des jeunes photographes chiliens qui travaillent autour des dérangements que créée la modernité dans l’environnement, une autre série de paysages métaphoriques évoquent les violations des droits de l’Homme qu’a connu notre pays. J’y expose aussi le travail photographique que j’ai réalisé lors de mon retour du Chili, à bord d’un cargo polonais parti d’Anvers.
L’Homme et la mer, exposition de plein air au Guilvinec et à Treffiagat, dès ce samedi jusqu’au 30 septembre 2023. Rencontre de 10 h à 13 h, ce samedi, au CLC du Guilvinec.
Ouest France – 26 mai 2023
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