Le collectif chilien Migrar voit l’une de ses séries de photos exposées au Guilvinec (Finistère) durant le festival L’Homme et la mer. Derrière ce collectif se cachent onze professionnels répartis à travers le Chili, qui explorent leur monde à travers la photographie.

Sur la promenade de Léchiagat, toute une série de photos est exposée dans le cadre du festival L’Homme et la mer. Ces clichés sont signés du Colectivo Migrar. Qui se cache derrière ce collectif ? Onze Chiliens – pays invité du festival – qui sont photographes, journalistes ou graphistes.

Signature collective

« On se connaît depuis l’école de photo et on travaille ensemble, de manière complètement horizontale, depuis dix ans », développe Alfonso Gonzales, qui a fait le déplacement jusqu’au Guilvinec (Finistère) pour l’inauguration. Les jeunes gens ne signent jamais leurs travaux de leur nom propre, mais « toujours de celui du collectif ».

Ensemble, à travers la photographie, ils traitent « de sujets sociaux, environnementaux, mais aussi parfois de sujets plus intimes, que le collectif appuie et développe », poursuit le photographe. Tous les onze vivent désormais de part et d’autre de ce pays de 4 200 kilomètres de long. « Mais ces distances géographiques nous permettent d’avoir une vision plus large. »

Environnement et mondialisation

La série qu’ils exposent au Guilvinec évoque l’impact de l’Homme et de la mondialisation sur la nature et l’environnement. « Pour nous, c’est vraiment une formidable opportunité de partager notre travail jusqu’au Guilvinec, une fierté aussi », glisse Alfonso Gonzales.