Le Festival photo du Guilvinec : la mer en partage
Le Festival photo du Guilvinec propose la mer en partage. Un kaléidoscope d’images toujours renouvelé car les perspectives ne manquent pas pour la célébrer. Pour peu que l’humain soit au cœur de l’histoire, la mer fait le lien entre tous et toutes dans le port du Guilvinec-Treffiagat, un musée à ciel ouvert. Gratuit et accessible à tous et toutes.
ADN : le milieu maritime et sa culture
De début juin à fin octobre, des dizaines de milliers de visiteurs déambulent dans la ville. Bien sûr le Guilvinec attire toujours pour ses retours de pêche, mais on y vient aussi pour son Festival photo. « La pêche constitue l’ADN du Guilvinec. L’activité économique est primordiale, mais le milieu maritime est bien plus que cela, explique René-Claude Daniel, président de l’association Le Festival photo du Guilvinec, ancien mareyeur et photographe amateur. Le milieu maritime embarque notre histoire, notre patrimoine et finalement notre culture. Il suffit pour s’en persuader de feuilleter les images anciennes des navires et des ports, d’écouter les chants de marin, de lire les récits maritimes, de voir les marines… Et de découvrir les quelque 300 images sélectionnées par le comité artistique du Festival parmi près de 200 candidatures initiales ».
Le choix de la diversité et de l’exigence
Chaque année, le Festival fixe un cap. Charge à lui de le tenir, et de retenir les artistes qui sauront le mieux y répondre ou l’interpréter, comme cette année avec Les femmes et la mer. Le comité artistique veille à la diversité – diversité des regards, des approches, des techniques – avec toujours la même exigence esthétique.
Ils/Elles sont photographes professionnel.le.s documentaires, photojournalistes ou plasticien.e.s. Certain.e.s dévoilent la mer qui nourrit, celle dont on vit, la mer abimée, celle qui effraie aussi. D’autres montrent les océans que l’on explore encore, que l’on étudie, que l’on protège.
Tous et toutes se saisissent de l’humain et de la mer pour traiter les réalités, la poésie, les rêves du monde. Ils nous offrent des images d’histoires émouvantes, tragiques, inquiétantes ou drôles récoltées en Bretagne, en France et aussi sur tous les continents.
Du territoire au monde
Soutenu par des partenaires publics et privés, sans qui rien ne serait possible, le Festival est ancré dans son territoire et souhaite le rester. Tout en s’inscrivant dans la valorisation du patrimoine maritime et des savoir-faire bretons, il donne à voir des histoires humaines sur tous les continents.
Ce rendez-vous photographique a pris ses marques et fait ses preuves. En témoigne le succès renouvelé au fil des ans. Aujourd’hui, il élargit son champ d’action en montant des partenariats avec d’autres festivals ou évènements.
Le reste de l’année, si le Festival se fait plus discret, c’est qu’il travaille en intérieur : dans les écoles, les collèges, les lycées pour éveiller les regards des jeunes. Il propose également des expositions hors les murs, notamment aux médiathèques des localités voisines. Enfin, il donne sa chance à des photographes amateurs qui explorent eux aussi, grâce à des jeux, des concours et des rencontres le monde la mer.
Des hommes et des femmes de bonne volonté
Grâce à la volonté des bénévoles très impliqué.e.s, des élus des communes du Guilvinec et de Treffiagat, avec le soutien de la CCPBS, du Département et de la Région et des nombreux partenaires privés, les photographies sont visibles du 1er juin à fin octobre.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |