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2 juin 2024 – Inauguration du festival photos « L’Homme et la mer », au Guilvinec (Ouest-France)

Jusqu’au 30 septembre 2024, les rues et les murs du Guilvinec (Finistère) et de Léchiagat présentent les clichés de 21 photographes. Les photos de ce 14festival L’Homme et la mer sont accessibles à tous. Exposées en extérieur, on découvre des reportages parfois poignants ou plus légers.

Cette année, après treize éditions, Michel Guiriec a laissé les commandes à René-Claude Daniel. Par ailleurs, contrairement à l’année passée qui avait mis à l’honneur le Chili en invitant des photographes de Santiago et de Valparaíso, il n’y a pas de pays invité. Néanmoins nombre de photos sont une invitation aux voyages, de Marseille à l’Antarctique, de l’Irlande à l’île des mères veilleuses de Kihnu (Estonie).

 La mer, l’ADN du festival

« L’ADN du festival reste la mer sous toutes les latitudes, trois cents photos à découvrir, plus une trentaine sur bâches, réparties sur cinq kilomètres et autour du port des deux communes », précise le nouveau président.

Vingt et une séries photographiques sont à découvrir, au gré de déambulations dans les rues, ce qui constitue l’une des originalités de l’événement. Ainsi, les clichés de Finbarr O’Reilly permettent de constater les difficultés de la pêche en Irlande ou encore la situation des pêcheurs nomades et migrants avec Guillaume Holzer (Indonésie) et Jean-Jacques Flach (Thaïlande).

Différents thèmes

On croise aussi des drames, comme celui du Bugaled Breizh avec Bugaled Breizh, 20 ans d’enquête, de Pascal Bodéré et Laurent Lefeuvre présenté sur le belvédère sud (Haliotika), qui remet en mémoire cette tragédie.

Les photos abordent nombre de thèmes, comme celui de l’environnement avec Christian Barbé, qui montre l’issue de nos déchets sur les plages ghanéennes, la pollution au mercure aux îles Féroé de Lucas Frayssinet, mais aussi la conscience animale avec l’exemple des pieuvres (Franck Bessière).

Mais le festival 2024 fait aussi la part belle à la poésie des plages vides, à la vie quotidienne des femmes aux Açores et au Cap-Vert, à la science et au « mystère de l’île aux cochons ». On reste également fascinés par les plongeons et défis initiatiques saisis par Marine Danaux à Marseille.

Il faut ajouter à ce catalogue incomplet les deux séries de photographies anciennes, extraites d’albums de famille ou des archives de deux fêtes bigoudènes, à Léchiagat et au Guilvinec, célébrant la langouste et la langoustine.

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